Région d’Aysén

Región de Aysén del General Carlos Ibáñez del Campo.

Cette région est subdivisée en deux parties bien distinctes : d’une part la zone continentale, accolée à la cordillère des Andes montagneuse et découpée par de multiples fjords, d’autre part un grand nombre d’îles qui forment un labyrinthe, accessible uniquement par bateau. Cette géographie rend toute communication avec le reste du pays difficile et la région n’a commencé à se peupler qu’au cours du XXe siècle. Elle reste aujourd’hui la région la moins peuplée du pays. Son économie repose sur l’exploitation des produits de la mer, l’élevage et le tourisme.

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  • Elles sont bonnes ces cerises ? demanda Sirius à Björn avec son petit sourire.
  • De quoi tu parles ? répondait Björn l’air surpris en ce petit matin frais du mois de janvier.
  • Tu en as partout autour de tes pneus, et on dirait qu’il y en a même sur tes sacoches. Si tu voulais en manger discrètement, ben c’est raté ! D’ailleurs le jeune homme du camping n’a pas l’air super commode, il paraîtrait qu’il tient à ses fruits et mieux vaut lui demander avant de se servir.
  • Mais rien à voir, je me suis réveillé comme ça cette nuit, protesta Björn. D’ailleurs ça fait 5 nuits qu’on dort ici à Cochrane. J’ai l’impression que nos deux cyclistes ont l’air de bien s’y plaire.

Ils comprenaient qu’ils étaient en fait appuyés contre un cerisier dont les fruits bien mûrs coulaient un peu partout. Ici et là, plein d’arbres fruitiers étaient plantés dans ce joli camping. Cet endroit tout calme, un petit havre de paix et reposant tenu par une famille très sympathique, était l’endroit parfait pour se poser, bouquiner et cuisiner tout en attendant que la brûlure du pied de Rosette guérisse.

  • J’ai l’impression qu’on va décoller ce matin Sirius, se réjouissait Björn impatient de reprendre la route.
  • Bonne déduction cher frère, la tente n’est plus là !
  • Ha ha … laissa échapper Björn, pourtant fier d’avoir compris que la tente pliée était synonyme de départ sur les routes. Et comment ça se passe ta manette rafistolée, Sirius ?
  • Bah, ça va bien, le bout de ficelle qui maintient la poignée sur son axe à l’air de tenir.
  • Quand même ! Rosette et toi avez roulé depuis El Chaltén comme ça sur toutes ces routes de ripio, tant mieux !
  • MA Rosette, c’est Miss Ripio, tu ne savais pas ? s’exclamait Sirius fièrement.
  • Miss Col des Planches, Miss Ripio, sacrée misstinguette cette cycliste !
  • En parlant de cyclistes, dit Sirius, elle est bien sympa cette petite famille de Nantais qui partent aussi aujourd’hui. Le petit Romain qui n’a que 10 ans roule avec ses parents depuis le Pérou.
  • Oui c’est impressionnant, répondit Björn qui s’imaginait passer par ces paysages magnifiques que la direction du nord allait bien leur offrir aussi. Je me réjouis de découvrir ces nouveaux endroits, peut-être que nous iront voir Bariloche, les volcans de la région de Temuco et peut-être même le Salar d’Uyuni.

Pendant que nos deux frérots partaient dans leur imaginaire de voyage futur, Rosette et Pierrick disaient au revoir à Jean-Marc, Julia et Romain qui partaient en direction du Sud, se promettant de se faire un coucou si leurs chemins les amenaient un jour à Nantes pour certains ou en Suisse pour d’autres. Le voyage, c’est beaucoup de rencontres, des moments certes éphémères mais de jolis liens sont tissés. On a envie de les prolonger mais les routes sont multiples et chacun avance dans sa direction. Alors, en se quittant, on se promet de se revoir dans un autre pays pour partager de nouveaux moments, même si on sait que les belles rencontres sont souvent le fruit de l’imprévu.

  • Aaaah ça fait du bien de déplier ses roues et de sentir le bruit des pneus sur la route, s’exclama Björn les sacoches au vent.
  • Surtout la route quand même, précisa Sirius. Depuis que nous sommes partis d’El Chaltén en Argentine, on n’en a pas vu beaucoup, mais ça sera de courte durée, la tôle ondulée du ripio sera bientôt là. Vous aimiez bien ça le gravel avec Pierrick, hein ?
  • Juste ! On adore surtout dans les descentes, on était à plus de 45 une fois.
  • Tssss … rétorqua Sirius à son frère intrépide.
  • Ben oui, plus tu vas vite et moins tu sens les bosses !
  • Oui, mais il y a quand même des limites non ? dit Sirius l’air un peu inquiet de la façon de rouler du duo Björn-Pierrick.
  • Tu dis ça car t’es pas en tubeless mon ami, dit Björn en narguant Sirius, nous on dégonfle les pneus sans la crainte de percer les chambres à air par pincement, le fameux “Snake bite”, double trou à cause de la jante si les pneus s’écrasent trop dans un trou.
  • Hummm… c’est pas faux, acquiesça Sirius.

Tandis que les frères se comparaient, la route laissait vite place au ripio à la sortie de Cochrane et Pierrick et Rosette se rappelaient la magnifique rencontre avec Emmanuel d’Estavayer-le-lac en Suisse. Aussi rencontré dans le camping de Cochrane, Emmanuel voyageait à pied, mais contrairement aux backpackers que l’on voit souvent se déplacer en bus de ville en ville, lui, avançait à pied à travers les montagnes de la Patagonie. Il parcourait environ 1’000 km du GPT, le Greater Patagonian Trail (plus d’info ici). C’est un trail complètement hors des sentiers battus. A l’opposé de ce qu’est le très connu PCT (Pacific Crest Trail) aux Etat-Unis, le GPT se classe plutôt dans la catégorie d’expédition en autonomie dans les montagnes de Patagonie. Les chemins n’existent pas toujours et, selon les histoires que nous racontait Emmanuel, il faut parfois se frayer un chemin à travers la dense végétation avec une machette, traverser des rivières dont l’eau vous arrive sous les bras manquant de vous emporter ou encore parcourir des km pour rebrousser chemin tant le sentier est difficile ou dangereux dans les falaises.

  • Ecoute Björn, je crois qu’il parle d’Emmanuel, le suisse qui s’est fait offrir un livre sur un fameux trail au Chili par sa femme.
  • Oui, et je crois que sa femme regrette presque de le lui avoir offert car il n’a pas hésité à prendre une année sabbatique pour aller marcher sur les “chemins” de ce trail.
  • Elle s’inquiète sûrement un peu pour lui, rassura Sirius, mais je pense qu’elle doit être contente qu’il vive une telle expérience. Emmanuel, qui grimpe depuis 20 ans, semble avoir de solides connaissances en montagne.
  • C’est fou cette histoire !!

Partis pour rejoindre Coyhaique en environ sept jours de vélo, notre quatuor avancait en direction de Puerto Bertrand, longeant le magnifique Rio Baker dont les couleurs sont, par moment, irréelles.

  • Ah, tu t’arrêtes encore Björn ? rigola Sirius en passant devant lui.
  • Je sais… Pierrick a tout le temps envie de plonger sa main dans le paquet de noix et fruits secs.
  • Haha ça monte ici, hein mon ami !
  • C’est la nouvelle habitude de Pierrick ces temps. Après leur petit-déj tardif de faaaasting, il a toujours sa main dans sa réserve de graines.

La route où Pierrick s’était arrêté donnait sur le Rio Baker, un fleuve chilien de 170km. C’est la plus grosse rivière chilienne en terme de volume d’eau. Elle nourrit le Lago General Carrera, plus grand lac du Chili. Voyant que Rosette descendait la Ruta 7 sans l’attendre, c’était un bon moment pour une petite photo aérienne. La région emmenait nos quatre compères à Puerto Bertrand, l’une des plus belles sections de la Carretera Austral qu’ils parcouraient.

  • C’est quand même bien vallonné ces routes, tu ne trouves pas Sirius? dit Björn, voyant que Pierrick était obligé de le pousser dans une montée.
  • Rosette aussi me pousse et je préfère ça. C’est tellement raide ici et avec la tôle ondulée sans vitesse, si ma roue arrière dérape, je finis au sol, continuait Sirius.
  • Dans ces moments, le pire c’est les voitures qui nous arrivent droit dessus par le haut, s’inquiéta Björn, ou pire encore, les camions.

La météo indiquait que le lendemain serait une journée pluvieuse selon les différents modèles météo; mieux valait partir tôt pour éviter la douche dans la tente au réveil. Après une soirée passée au bord de la rivière et un chouette moment partagé avec deux amis belges autour d’un feu, Björn et Sirius partaient rapidement en direction de Puerto Bertrand pour essayer d’atteindre Puerto Rio Tranquilo.

  • Tu penses qu’il va pleuvoir finalement, le ciel semble tenir non ? demanda Björn à son frère.
  • Finalement c’est prévu pour 11h.
  • Tant mieux! s’écria Björn, ça nous laisse un peu de temps avant la pluie.
  • Et aujourd’hui, continua Sirius, il y a bien des chances qu’on croise le Kobain de Dominick Menard qui est un peu ta référence, hein Björn.
  • Mais c’est clair! J’adore son setup, ses sacoches, comment il porte les céréales de Dominick, tout quoi! s’exclama Björn tout enjoué.
  • C’est surtout génial ce voyage qu’ils font tous les deux. Depuis Victoria au Canada, ils ont parcouru tous les pays des Amériques sur la côte ouest. Un voyage qui va les mener jusqu’à Ushuaia!

Dans un ciel qui s’assombrissait mais tenait bon, il était 3h de l’après-midi quand un duo de cyclistes arrivait dans leur direction. C’était Dominick accompagné par un anglais qui descendait lui aussi la Carretera Austral. Björn et Sirius étaient trop contents de rencontrer le Kobain ainsi que son propriétaire! Après un chaleureux échange et quelques selfies, chacun repartait de son côté. Björn et Sirius prenait la direction du nord avec un grand sourire quand la pluie commença à tomber. La route était difficile, les montées se succédaient dans une pluie forte qui ruisselait entre les cailloux du ripio. Extenués après plus de 70km de piste, ils trouvèrent refuge dans le très joli village de Puerto Rio Tranquilo.

  • Waaa mais quelle journée, c’était fun ! rigola Björn maintenant à l’abri sous un porche.
  • En effet, c’était une sacrée journée, confirma Sirius, mais je ne suis pas sur que Rosette et Pierrick aient autant apprécié de rouler tout mouillé. Tu as vu, ils nous ont vite abandonnés dehors pour aller se doucher et maintenant ils sont en train de manger leur meilleur repas chilien à la Casa Bruja, la maison de la sorcière !

Encore quelques jours leur restaient pour rejoindre Coyhaique en passant par Villa Cerro Castillo. Sur le chemin, au bord du Rio Murta, ils plantent leur tente le temps d’une nuit à côté d’un camping-car 4×4 avec …

  • Regarde les plaques Sirius, VD ! s’écria Björn.
  • Impossible, tu as vu où on est ?
  • Si si, c’est bien des plaques vaudoises !
  • Mais qu’est-ce qu’ils font là ? s’interrogea Sirius.

Parqué sur un lit de gravier laissé par la rivière, un pickup avait effectivement des plaques vaudoises. Un couple d’un certain âge invitait Rosette et Pierrick à bord de leur véhicule pour partager un moment particulier. Ils apprennent que Daniel et Marie-Jo avaient tout quitté il y a environ 30 ans et parcouraient le monde en camping-car 4×4 dans des contrées toujours plus reculées. Passionnés par les oiseaux, ils expliquaient comment ils s’y prenaient pour les chercher et les photographier. Munis de leur carte routière, milles anecdotes fusaient sur leur voyages et endroits qu’ils avaient déjà parcourus dans toutes ces années en Amérique du Sud. Une vie étonnante et spartiate, riche en découvertes!

Plusieurs dizaines de kilomètres plus loin, poussés par un vent terrible qui faisait même siffler les freins, les deux vélos parcouraient la dernière portion de ripio avant d’arriver à Villa Cerro Castillo.

  • Aller Björn tu traines là, rigola Sirius qui traçait devant.
  • C’est chaud, ces rafales nous déséquilibrent sans cesse, dit Björn en serrant les freins.
  • Face à ce vent, les sudistes qui descendent la Carretera poussent même leur vélo.
  • Jamais vu ça ! La vallée du Rhône c’est un jeu d’enfant en comparaison à cette vallée.
  • Il ne faut pas le dire aux valaisans, ils risquent de ne jamais venir pédaler ici, surenchéri Björn qui faisait une fois de plus le malin.

Au pied du majestueux Cerro Castillo, nos quatre voyageurs s’arrêtèrent dans le petit village du même nom pour un petit séjour dans le joli Hospedaje Gemita en compagnie d’un couple d’Irlandais qui eux, descendaient au sud. De bonnes nuits de repos les attendaient là-bas pour compenser la petite nuit passée dans le champ de la ferme pleine d’animaux d’un Gaucho. Le bêlement de la chèvre autour de la tente et les rafales de vent en étaient la raison.

Ces petites étapes de repos sont toujours l’occasion de manger un bonne Pichanga, un plat typique chilien bien costaud à partager: des frites, de la viande et des saucisses accompagnées d’oeufs durs, pickles, avocat, fromage et olives. Une composition de type tout-en-un !

  • Est-ce que tu sais où se trouve Pierrick, demanda Björn qui l’avait perdu de vue depuis plus d’une heure.
  • Il te manque déjà ton petit caballero ?
  • Toujours ! Mais c’est bizarre il a disparu sans rien dire.

En effet, alors que Rosette bouquinait sur sa liseuse, Pierrick était parti trouver un bon wifi pour uploader ses photos. C’est là qu’une vieille dame qui marchait avec sa canne s’arrêta pour lui demander de l’aide. Étonné, Pierrick finit par la suivre jusque dans une maison où une autre dame les attendait, assise à une table, le poste de télé sans son affichant les nouvelles du jour.

Avec son espagnol qui s’améliorait, Pierrick, attablé en face des deux dames, commença à dépouiller des dizaines de fiches de nuitées d’une hospedaje. Il faillait tout compter. Non seulement les 20 lignes par fiche mais aussi l’argent qu’avaient rassemblé les deux femmes. Il semblait qu’elles faisaient partie d’une coopérative et qu’elles devaient préparer les comptes pour le lendemain où se tiendrait l’assemblée des copropriétaires. Toute une histoire mais, au final, tout concordait.

Quand Sirius vit Pierrick réapparaitre, la lumière du jour commençait à descendre et seul le sommet du Cerro Castillo restait éclairé par les derniers rayons du soleil.

  • Le revoilà !
  • Eh ben, il est parti bien longtemps, s’étonna Björn, et il a l’air d’avoir couru un marathon!
  • J’ai aussi l’impression qu’il est fatigué. Il a intérêt à aller au lit tôt car demain nous repartons et la journée commence par une ascension de 900m de dénivelé. 
  • T’inquiète, on n’en fera qu’une bouchée, on en a vu d’autres.
  • Tsss…

Sirius n’avait pas tord, mieux valait aller au lit tôt car demain, notre équipe quittera le cocon douillet de Villa Cerro Castillo pour continuer leur route en direction de Coyhaique.

La pluie et des rafales de vent avaient agité la petit maison toute la nuit, laissant peu de repos à nos chers vélos. Ils se levèrent pourtant tôt pour regarder Pierrick et Rosette boire leur cafés en compagnie du couple d’irlandais qui partageait le même endroit qu’eux. Björn et Sirius souhaitaient un bon voyage à leurs deux nouveaux amis, deux superbes VTT.

  • Elles sont cool tes sacoches! s’exclamèrent Björn et Sirius en concert. C’est classe comment elles sont montées.
  • C’est des Tailfin avec un rack en carbon, lui répondit Canyon avec une certaine fierté.
  • Des Tailfin, la même marque que cette de Dominick, chuchota Sirius dans le rétro de Björn.
  • Ouais, je sais … répondit Björn qui du coup jalousait un peu Canyon.

Après une petite photo d’adieu, les Irlandais partaient en direction du Sud tandis que nos suisses reprenaient la route du Nord. La montée était longue et difficile, mais pas insurmontable. Notre équipe avait vu pire, surtout dans les Alpes. Comme ils étaient parti dans l’après-midi, ils s’arrêtèrent après 37km près d’un lac où se trouvaient plein d’installation de camping libre de service; tables, douches, toilettes, etc. Mais en arrivant sur les lieux, ils firent une rencontre peu ragoûtante.

  • Quelle horreur, s’écria Sirius avec un certain dégoût.
  • Il y en a partout! s’alarma Björn qui n’appréciait pas l’endroit non plus.
  • Comment on va faire pour dormir ici ?

Des milliers de chenilles. Il y en avait à peu près partout. Dans les arbres, elles faisaient mine de s’accrocher aux cheveux quand on passait dessous. Les tables étaient recouvertes d’amas d’individus qui gigotaient aux derniers rayons de soleil. De couleur assez sombre, on ne les voyait pas arriver, mais lentement et sans bruit, elles entraient dans toutes les sacoches restées ouvertes. Posés contre un arbre, Björn et Sirius serraient les freins en espérant ne pas se réveiller couverts de ces petites créatures rampantes. Ils regardaient Rosette et Pierrick – surtout Pierrick – qui s’activaient dans tous les sens pour éviter qu’elles ne montent sur eux. Ils n’ont pas attendu longtemps pour s’enfermer dans leur tente, vérifiant que les fermetures éclaires était bien sellées!

  • Difficile de dormir cette nuit hein ?
  • Ça s’est bien passé finalement, dit Sirius regardant la mine fatiguée de Björn qui semblait ne pas avoir fermé l’oeil. Ce n’était finalement que des chenilles; avec nos cadres en acier, on ne risquait pas grand chose.
  • Trop dégoutant pour moi, allez on se tire d’ici!

Rapidement, ils reprirent la route, une portion où cette fois-ci le vent fort venait de face. En fin de journée, ils arrivèrent enfin à Coyhaique, première vraie ville de la Patagonie chilienne. Ils allaient passer deux nuits ici, se reposer et profiter d’un bon pitstop nettoyage pour repartir comme des sous neufs!

  • Ça fait du bien !

4 réponses à “Région d’Aysén”

  1. Superbe aventure, pleines de belles rencontres et beaucoup, beaucoup de tôle ondulée.

    Qu’ils sont bavards ces vélos, on en apprend des belles grâce à eux.

    Pas encore rentrés que vous nous donnez envie de repartir dans ces magnifiques régions.

    Bonne route!

    1. Alors que Pierrick lisait à haute voix le commentaire de Vincent, … Björn chuchota à son frère

      • Aie, on n’a pas été assez discret !
      • En effet, on dirait que nos histoires s’ébruitent vite.
      • Profitons-en pour dire bonjour à Vincent et Pauline, ces incroyables voyageurs qui se rapprochent de leur fin de voyage
      • Ça ne doit pas être facile d’arriver au bout d’une telle aventure
      • Il ne vont surement pas rester trop longtemps en Suisse, leur Urs les emmènera rapidement découvrir de nouvelles régions, dit Sirius

      Alors que la pluie clapotait sur la tôle ondulée du toit de la jolie Hospedaje, Björn et Sirius s’écrièrent ensemble:

      • Salut Vincent et Pauline ! On se réjouit de la suite et passez le bonjour à Urs et Bob pour nous
  2. Avatar de Christine Lecomte
    Christine Lecomte

    Ces chenilles 🤢🤢🤢

    Je crois pas que j’aurai pu rester ….

    Je constate que les sandales tiennent le coup 😄

    1. C’est vrai, mille petites bêtes pourraient manger une grande, mais heureusement, la tente aussi tient le coup 😅

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