L’équipage
Pierrick Terrettaz
Software Developer • Le bouquetin des Alpes
Même s’il a évolué dans la nature depuis tout petit avec ses parents, le goût de l’outdoor et du sport, Pierrick l’a vraiment trouvé après 30 ans. Depuis, il foule tous types de terrains, mais celui qu’il aime par dessus tout, c’est la montagne. Et si elle peut être valaisanne, c’est encore mieux! Dès qu’il y est, c’est comme un retour aux sources, au propre comme au figuré étant donné ses origines de Vollèges, à quelques pas de Verbier. Depuis quelques années, il s’est aussi passionné pour la voile, qui a un côté finalement étonnamment proche de la montagne malgré la différence d’altitude.
Pendant la préparation de notre périple, il fallait voir son enthousiasme quand on s’est dit « Et si on traversait l’océan Atlantique? »
Rosette Terrettaz
Actuaire • Le soleil oriental
Née à Beyrouth en 1988, elle a passé sa jeunesse dans un joli quartier de Jounieh donnant sur la mer. Poussée par le goût de l’aventure c’est à 18 ans qu’elle décide de poursuivre ses études en Suisse, pays qu’elle n’a plus quitté depuis. Plus suissesse que les suisses, elle découvre rapidement la beauté de la nature helvétique qu’elle apprécie avec son coeur oriental remplie de soleil et de sourire. Plus récemment, elle s’attache aux montagnes où elle adore randonner, courir et aussi grimper en chaussons ou en crampons.
Elle a eu un jour cette idée étrange de ne pas prendre le train mais son nouveau vélo pour aller dire bonjour à une amie habitant à quelques km seulement. Et c’est en revenant de ce petit périple qu’elle me dit: « Et si on partait à vélo … »
Björn
Bombtrack Beyond • Pierrick
Quand je l’ai vu, ça été un coup de foudre, il était tout beau dans cet atelier de vélo de voyage, un atelier à quelques rues de la maison. Avec son guidon bien évasé, son cadre acier et ses gros pneus, je sentais déjà toutes les possibilités d’évasion qu’il avait à offrir.
Sirius
Bombtrack Beyond • Rosette
Mon Bombtrack Beyond en Glossy Black ne pouvait s’appeler que Sirius Black! Parrain de Harry Potter, bienveillant et protecteur, il m’emmènera affronter les sommets et usera même de sa magie pour me téléporter quand la route sera trop dure!
A l’époque, on ne savait pas vraiment encore ce dont on avait besoin comme vélo pour entreprendre ce voyage. Nous passions notre temps sur Internet à lire des avis et sites de comparaisons de gravel, vélo de voyage, etc. Ça en devenait même compliqué; il y a trop de choix et on finit par comparer chaque petite pièce ne sachant plus comment les différencier.
Et c’est un jour, dans un magasin de vélo en face de chez nous, chez RandoBike où nous avons été magnifiquement bien conseillé par Jonas, qu’on est tombé sur ces magnifiques Bombtrack et qu’on a su qu’ils nous emmèneraient en voyage !
Le Basecamp initial
C’est à peu près ici que le projet est né.
Vevey, mais pourquoi ?
Après l’ère covidienne, Il nous fallait un lieu nouveau où de nouvelles idées arrivent. Vevey c’est joli, c’est aéré, il y a de l’espace, on respire ! Déjà, c’est une ville plate et ça c’est un bon point quand on veut se déplacer à pied (les lausannois nous contredirons mais comprendrons aussi). Vevey c’est entre la ville et le village, il y a tout mais à petite échelle. Les gens ont un petit accent de campagne mais sont habillés à la mode. Quand on y vit, on ressent encore un peu le Vevey-ouvriers d’avant. La ville cultive son coté très culturel et son passé alternatif. Ici, tout le monde connaît Charlot qui a vécu la fin de sa vie à Corsier-sur-Vevey.
Notre appartement se situait dans le quartier des Anciens Ateliers où se trouvait à l’époque le fameux café Les Temps Modernes. Les choses bougent ici et Vevey reste une ville de créativité.
Comme le dit toujours une très bonne amie, tous les veveysans ont la chance d’avoir une pièce de plus dans leur appartement: le Lac ! On adore aller faire notre petit footing matinal sur ses quais et piquer une tête le soir aux Bains Payes après nos sessions de bloc à Totem.
Vevey, pour nous, c’est enfin le dernier rempart vaudois avant de prendre la ligne droite qui suit le Rhône et nous mène en Valais pour retrouver nos montagnes.
Alors voilà, bien que cette idée de voyage se construisait depuis quelques temps, c’est à Vevey, notre Basecamp initial, que le projet s’est matérialisé !
