Le massif du Mont-Blanc

Le massif du Mont-Blanc est composé d’un noyau granitique autour duquel se trouvent des roches métamorphiques comme le gneiss, les micaschistes et les calcschistes.

Le granit se reconnaît à la forme en aiguille de ses crêtes et aux formes pointues des sommets. Il s’agit d’une roche extrêmement dure, mais qui subit les effets de l’érosion provoquée par les glaciers.

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Il nous tenait à coeur de traverser la vallée de Chamonix en passant par le tout petit hameau de Trient. Ce petit village de l’autre côté du col de la Forclaz s’étend près de la rivière d’eau froide qui prend sa source au glacier. Nous avions déjà passé plusieurs nuits dans la région lorsque nous prenions notre California en weekend pour aller grimper ou randonner. Au bout du village, le petit camping « Le Peuty », qui permet d’accueillir quelles tentes, est très joliment posé dans un écrin de verdure. Si on y passe la nuit, on se retrouve parfois, au réveil, entouré de randonneurs de toutes nationalités (expérience vécue). En effet, il se trouve sur l’un des treks les plus connus de la région: « Le Tour du Mont-Blanc ». Mais cette fois, étant partis depuis le col de la Forclaz, nous lancerons juste un petit clin d’oeil à ce lieu qui nous rappelle de chouettes souvenirs.

Au départ de cette deuxième étape, Norbert, qui a passé le nuit avec nous, nous a préparé un chouette petit déjeuner pour nous donner la force de partir cette fois-ci avec toutes nos sacoches bien chargées. À 9h, le moment des au revoir est arrivé et c’est avec un signe de la main et de petites larmes que nous voyons le camping-car de Norbert disparaître sur la route en direction de Martigny.

Dans les pâturages qui nous entourent, un peu comme à la frontière entre notre vie d’avant et celle qui nous attend, on se regarde avec un petit air de : « Bon ben, je crois que ça y est, allons-y! ». On prépare le GPS, seul artifice qui nous rassure un peu dans ce mode de voyage inconnu, et on se lance sur la route où l’on laissera notre petite Suisse derrière nous. La journée sera courte mais nous permettra de nous adapter à ce nouveau chargement.

Après le passage du garde-frontière au Châtelard, on rejoint le col des Montets 350m plus haut pour redescendre sur Argentière par de petits chemins bien sympa. Nous n’irons pas plus loin aujourd’hui afin de ne pas trop s’éloigner de la Suisse car des amis nous ont proposé de nous faire un petit repas surprise avant que nous ne soyons trop loin. Nous mettrons la tente cette fois en bordure de forêt et attendrons nos hôtes pour la soirée!

Le lendemain, avec le souvenir des rigolades de la veille, nous prenons la route pour une plus grande étape qui doit nous mener jusqu’à Megève. La journée commencera dans la boulangerie L’Al’Pain. « La meilleure d’Argentière » nous aura-t-on dit! Un moment tout particulier quand, étant en train de charger nos téléphones, Rosette bondit hors de sa chaise pour aller saluer une amie (du moins c’est ce que je pensais) mais c’est en arrivant vers elle que je la retrouve avec un sourire plus grand que jamais: Elle était en train de discuter avec Anne-Lise Rousset, la traileuse que nous avions découvert lors du dernier film de Montagne-en-Scène et voilà qu’elle est là, devant nous, à partager un petit moment en toute simplicité.

Rosette, qui ne fait du vélo que depuis quelques mois seulement, se retrouve déjà sur des single-track !

On continue la route par les voies cyclables et petites routes de la région que Komoot nous a soigneusement préparé, un tracé magnifique avec vues imprenables sur le massif du Mont-Blanc. Je regarde toutes ces parois et je me réjouis déjà du moment où l’on aura l’occasion de remettre nos chaussons de grimpe! En passant par Chamonix, la foule attire notre attention et on se rend compte qu’on est en plein UTMB. Bien qu’il habite tout de même dans la région maintenant, c’est la première édition où un américain remporte la course, Jim Walmsley. Il bat même de quelques minutes le record de Killian Jornet.

En arrivant vers les lacs de Passy, tout en bas de la vallée, on se prépare pour nos derniers kilomètres avant d’atteindre la belle Megève. La montée est rude, les pourcentages de pente augmentent tandis que la fatigue se fait sentir après cette longue journée, on s’arrêtera au petit camping plutôt sympa de Demi-Lune à Demi-Quartier, à 3km de Megève.

Une fois le montage de la tente effectué et les vélos déchargés de leur leste, on les enfourche à nouveau mais cette fois vêtus de nos beaux habits « de ville » (un pantalon de trekking, t-shirt en mérinos et doudoune) pour aller s’offrir une excellente pizza chez Nano Caffè tenu par un couple très sympathique! Retour à notre petite tente à la lueur de nos phares, d’une Megève scintillante aux allures de Noël.

Une réponse à “Le massif du Mont-Blanc”

  1. Trop chouette vos aventures !

    C’est super de vous lire et de voir que vous concrétisez ce projet.

    Au plaisir d’entendre bientôt de vos nouvelles.

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